« Un Circuit-court économique et solidaire est une forme d’échange économique, valorisant le lien social, la coopération, la transparence et l’équité entre les acteurs de l’échange. »
Définition issue du Labo de l’économie sociale et solidaire
Par ailleurs un circuit-court alimentaire désigne généralement un circuit d’approvisionnement dans lequel intervient au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Dans cette acceptation c’est donc le nombre d’intermédiaires qui caractérise le circuit-court et non l’éloignement géographique entre producteur et consommateur.
Pourquoi des circuits-courts ? Beaucoup d’aliments parcourent aujourd’hui des chaînes d’approvisionnement longues avant d’arriver dans nos assiettes. Les aliments transformés effectuent parfois des aller-retours de production entre plusieurs pays. Les produits frais passent souvent entre les mains de plusieurs intermédiaires. Si ces chaînes longues permettent aux pays occidentaux d’être aujourd’hui approvisionnés à bas coût en tous produits en toutes saisons, elles sont aujourd’hui mises en question sur de nombreux points : manque de traçabilité des produits, qualités organoleptiques et nutritives parfois médiocres, dommages environnementaux, profit accru des intermédiaires au détriment des paysans, perte de sens et de connaissance sur l’agriculture des consommateurs urbains.
Ces problèmes n’épargnent pas la production agricole européenne, en particulier dans ses pays du sud (Espagne, Italie, Grèce), principaux fournisseurs de fruits et de légumes. Ils n’épargnent pas non plus – même si sans doute à moindre degré – la production bio, dont le label n’offre pour l’heure aucune garantie sur les conditions de travail des paysans.
Ces problèmes n’épargnent pas la production agricole européenne, en particulier dans ses pays du sud (Espagne, Italie, Grèce), principaux fournisseurs de fruits et de légumes. Ils n’épargnent pas non plus – même si sans doute à moindre degré – la production bio, dont le label n’offre pour l’heure aucune garantie sur les conditions de travail des paysans.
Les Givrés d’Oranges mettent en œuvre et développent des circuits-courts économiques et solidaires, en particulier d’approvisionnement en agrumes auprès des Galline Felici de Sicile. Et cette démarche va bien au-delà du simple achat groupé visant à acheter un « bon produit au meilleur prix » !

Comment se décompose le prix d’une orange, selon qu’elle vienne des réseaux d’économie solidaire ou de la filière traditionnelle ?
(Document traduit, issu du site Sbarchinpiazza, adapté et traduit par nos soins ; mise à jour septembre 2014 ; merci à H.L. pour le travail graphique)
[→ Vous pouvez télécharger le document ci-dessous au format pdf HQ : Petite histoire de deux oranges (italiennes)]