Désireux de rencontrer un des producteurs qui fournit nos si délicieux avocats et surtout désireux de savoir à quoi ressemble un avocatier, nous nous sommes rendus début mars 2014 à Giarre chez Mario Calanna, un des producteurs d’avocats des Galline Felici.


Les avocats de Sicile

→ Page de présentation des Galline Felici

Ce qui devait arriver est arrivé… Nous sommes devenus très nombreux à apprécier la qualité des avocats siciliens et l’offre ne satisfait désormais plus la demande. Alors tous consommateurs, tous producteurs ! Le 21 mai 2017 à Catane en Sicile, onze Groupes d’Achat Solidaires français, dont les Givrés d’Oranges ont signé un contrat de coproduction d’avocats avec les Galline Felici pour co-financer l’implantation de nouveaux avocatiers auprès de cinq producteurs sociétaires des Galline Felici.

Fruits verts sur fond de feuilles du même ton, il faut s’approcher pour distinguer les avocats...

L’avocat est un fruit tropical originaire d’Amérique du sud, les principaux pays producteurs proches de la France sont aujourd’hui l’Espagne et Israël. Si la culture des avocats est d’introduction récente en Sicile (environ une dizaine d’années), elle semble ici,  à l’ombre de l’Etna et à deux pas de la mer Ionienne, trouver un micro-climat et un terroir idéals. À tel point que les avocats de Giarre sont à présent considérés comme meilleurs que ceux d’Amérique du Sud !

L’avocatier est un arbre à feuilles persistantes dont la croissance est très rapide : en 3 ans il peut atteindre la taille d’un oranger de 10 ans et s’il n’est pas taillé, il peut s’élever à 12m de hauteur. Ses fruits se récoltent d’octobre à avril. Leur maturation ne commence qu’une fois cueillis. Tant qu’ils sont sur l’arbre, ils ne font que grossir en taille. On ne cueille donc au fur et à mesure que les fruits les plus gros.

L’Etna, tout proche et très enneigé, disparaissait sous les nuages lors de notre visite…
…mais ciel bleu au dessus de la mer Ionienne – droit vers l’Est à environ 500 km, la Grèce !

Contrairement aux agrumes et aussi en raison de l’extrême fertilité de l’humus qui recouvre ici d’anciennes coulées volcaniques, les avocatiers n’ont pas besoin de fumure et ne sont irrigués qu’en été. Le coût de production des avocats est donc moindre que celui des agrumes, toutefois leur prix de vente est bien plus important. Effet des  lois du marché  qui font que l’avocat, plus demandé, s’exporte actuellement bien mieux que les citrons cultivés traditionnellement sur ces mêmes terres. Autour de Giarre, cette diversification – du citron vers l’avocat -, est en cours de développement :  d’ici quelques années une appellation d’origine  viendra peut-être les labelliser… (P.E Mars 2014)