Producteurs locaux
Les Givrés s’engagent aussi auprès des producteurs locaux. Des femmes et des hommes de l’agriculture paysanne d’ici, parfois bien proches de nos amis andalous et siciliens dans leur engagement et leurs soucis. Découvrez-les ci-dessous, il nous revient aussi de les soutenir par notre intérêt et nos achats. D’autant plus que les pourcentages de fermes bio dans notre région sont très inférieurs à la moyenne nationale : Nord 8%, Pas-de-Calais 5% (2024). Et notre climat moins ensoleillé qu’ailleurs n’est pas le principal responsable de ces pourcentages riquiqui ! Plutôt la prédominance de l’agriculture intensive, dont celle de la pomme de terre : les Hauts-de France en produisent près des trois-quarts de la production nationale.
Le Potager de la Vieille Jument – Sylvain Laloux
→ Lire notre compte-rendu de visite au Potager de la Vieille Jument
Lancé durant l’hiver 2020, le Potager de la Vieille Jument est un espace de maraîchage biologique situé à Boeschepe, dans les Monts de Flandre, cultivé par un jeune maraîcher : Sylvain Laloux. Pourquoi ce nom pour le potager ? Une vieille jument faisait partie des compagnes du potager et profitait de ses vieux jours dans la prairie en grignotant quelques restes parfois. Après deux saisons de camaraderie, Tato a quitté le potager le 2 février 2022.
D’une superficie de 500 m2 cultivés en 2020, l’exploitation s’est agrandie pour atteindre maintenant 4 000 m2 cultivés (200 m2 sous serres), avec aussi des prairies temporaires ou permanentes. L’envie est de proposer des légumes de qualité et, tant que possible, accessibles à la majorité. Sylvain cultive une bonne trentaine de légumes différents, semés ou plantés à la main. Le sol est globalement peu travaillé et les légumes sont cultivés pour partie sous couverts de foin, paille et broyats de déchets verts.
Ferme des Loufs – Benoît Guilbert
→ Lire notre compte-rendu de visite à la Ferme des Loufs
→ La saison 2025 de la ferme des Loufs en images
« L’ensemble de mes cultures est mené grâce à l’aide de mes chevaux Margot et Pollux, il m’arrive rarement d’emprunter un tracteur et chaque fois à contre cœur. Pourquoi ce choix ? Pour le contact avec le vivant et être le moins dépendant possible des énergies fossiles. Ce système n’est pas généralisable à tous les modèles agricoles mais trouve sa place dans le maraîchage puisque le travail manuel y est prépondérant. »

